Le Peuple des Ambarres
La commune d'Ambérieux, située dans le département du Rhône, est riche en histoire. Elle tire son nom du peuple des Ambarres, qui habitait la région à l'époque gallo-romaine. Ambérieux a traversé les siècles en conservant son charme et son patrimoine, avec sa petite église et ses paysages pittoresques. Aujourd'hui, elle est une commune dynamique où il fait bon vivre, mêlant tradition et modernité.
Le peuple des Ambarres était une tribu gauloise qui habitait la région où se trouve aujourd'hui la commune d'Ambérieux, dans le département du Rhône. Ils faisaient partie de la civilisation gauloise qui occupait la France avant la conquête romaine. Malheureusement, les informations sur les Ambarres sont limitées, car la plupart de ce que nous savons sur les peuples gaulois provient des récits des historiens romains et des découvertes archéologiques. Les Ambarres ont laissé leur empreinte dans la région, et le nom d'Ambérieux perpétue leur mémoire à travers les siècles.
L'église d'Ambérieux est remarquable par son architecture romane. Sa construction semble antérieure au XIIIe siècle. Il est à noter que de multiples fragments d'une structure antique, probablement d'origine romaine, sont encastrés dans la façade à différents endroits. Ils représentent des motifs aux feuillages luxuriants et furent probablement utilisés au moment de la construction de l'édifice. L'église est placée sous le vocable de Saint-Cyr.
Histoire des Moulins

Les moulins sont nombreux dans la basse vallée d'Azergues. Un bief prenant les eaux de la rivière à Lozanne permet depuis des temps très reculés d'alimenter, après d'autres, le moulin d'Anse appartenant au château de Messimieux. Sur la rive droite, un autre bief fait tourner la roue de deux autres moulins dont celui d'Ambérieux.
Mémoires de moulin d'après le récit de Maurice Ferrand, dernier propriétaire-exploitant minotier.
" A l'origine, la rivière de l'Azergues était composée de deux bras, l'un d'eux fut supprimé pour la création de l'actuelle R.N.6. Depuis le pont de Morancé, un bief coulait en direction de la Saône passant par le lieudit La Thibaudière (Quincieux), et sous le pont de l'ancienne Route de Paris à Lyon.
Au XIXe siècle, deux moulins fonctionnaient donc avec l'eau de ce bief. Le premier appartenant à la famille Lombard était situé à la Thibaudière (actuellement Ets. Guetty, travaux agricoles).
Le deuxième appartenant à la famille Dupont depuis 1848 et exploité par Pierre Dupont (Maire d'Ambérieux) depuis 1894 était situé à 6 km du pont de Morancé. Les deux propriétaires, d'un commun accord, avaient fait construire un barrage de 80 mètres de large sur l'Azergues. Chaque moulin avait une vanne qui était actionnée conjointement suivant le débit et les besoins des moulins. L'entretien du bief était assuré par les employés des moulins (curetage tous les 3 ou 4 ans).
Le moulin d'Ambérieux fonctionnait également à la vapeur jusqu'en 1919 environ, date d'arrêt de son utilisation. Le fonctionnement de la roue hydraulique produisait 11 chevaux de puissance en hiver et 4 chevaux en été.
La capacité de production était de 100 quintaux par 24 h.
La roue hydraulique à aubes entraînait un système composé de deux roues horizontales, l'une placée dans le sous-sol su moulin, l'autre au plafond par l'intermédiaire de la verticale qui alimentait deux meules (l'une panifiable et l'autre pour les céréales secondaires). Les dents de chaque roue étaient taillées dans le buis pour rendre le système moins bruyant. Le système fut électrifié sommairement dans les années 40 par Claude Ferrand, gendre et successeur de Pierre Dupont et en 1953, le petit-fils de Pierre Dupont qui en repris la direction le modernisa en développant l'alimentation par la création d'un transformateur électrique jumelé à celui de la Commune. Le bâtiment fut également agrandi d'un étage afin d'installer un planchistère (dernières installations techniques de l'époque), les meules furent remplacées par des broyeurs à cylindre, etc.
Les fournisseurs, exploitants agricoles de la région apportaient directement leur récolte de blé à traiter jusqu'au début des années 60, date à laquelle le système des coopératives fut instauré.
La concurrence avec les grands moulins devint de plus en plus sévère ... L'ère des petits moulins touchait à sa fin ... Un siècle en arrière, 74 moulins étaient répertoriés dans le département du Rhône. Dans les années 70, on n'en comptait plus que 3.
Le moulin d'Ambérieux cessa définitivement son exploitation en 1972. Dans les locaux désaffectés, une entreprise de déconstruction automobiles s'est installée.
Pour l'anecdote, près du pont construit en 1704 (date gravée sur l'arche, pierres gravées aux initiales des bâtisseurs); jouxtant ce moulin, une maison en pisé abritait un relais de poste (anneaux d'attelles pour les chevaux scellés dans les pierres du pont encore visibles). A cette époque, l'ancienne route de Paris à Lyon passait sur ce pont et se poursuivait par l'actuelle chemin du cimetière d'Ambérieux... Le bruit court que Napoléon y passa et séjourna au relais ... "
Église Saint-Roch
L'église d'Ambérieux est remarquable par son architecture romane. Sa construction semble antérieure au XIIIe siècle. Il est à noter que de multiples fragments d'une structure antique, probablement d'origine romaine, sont encastrés dans la façade à différents endroits. Ils représentent des motifs aux feuillages luxuriants et furent probablement utilisés au moment de la construction de l'édifice. L'église est placée sous le vocable de Saint-Cyr.


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